Comment je suis redevenu ACCRO au sucre et comment je compte m’en débarrasser à nouveau !

Je suis redevenu accro au sucre… Petit à petit, à force d’en réintroduire en dehors de mes séances de sport, mon addiction au sucre est revenue à la surface. Et cette dépendance, il est difficile d’en sortir. Toutefois, après autant d’années à chercher comment arrêter le sucre, j’ai développé des techniques qui fonctionnent pour manger moins de sucre au départ puis ne plus en avoir envie du tout. Et petit à petit, on peut vraiment s’en libérer. Et honnêtement, on revit. C’est tout ce que je vous souhaite aussi.

Le guide sur l’alimentation anti inflammatoire dont je parle dans la vidéo est disponible gratuitement en cliquant ici.

 

TRANSCRIPTION COMPLÈTE

J’ai toujours été dépendant aux glucides et aux sucres, particulièrement depuis ma plus petite enfance. Et je me suis battu pendant quelques années pour en sortir. La très bonne nouvelle, c’est que j’y suis parvenu, notamment avec les principes d’autorégulation. J’ai déjà fait une vidéo, je vous la mettrai dans la description et j’en suis arrivé à pouvoir me passer de sucre, voire même d’un repas entier, et pouvoir gérer ma sensation de faim sans trop de problèmes. Mais ça, c’était avant. J’ai eu un petit pépin cette année et j’ai envie de le partager avec vous, mais aussi de vous donner les choses que j’ai mis en place pour en sortir et retrouver ma liberté alimentaire.

Parce qu’on en est là. Pour ceux qui me suivent depuis quelques années maintenant, vous savez que je suis vraiment branché autorégulation, utilisation du jeûne intermittent, manger quand on a faim et pas en dehors et surtout surtout écouter son corps.

Bien sûr, l’utilisation des glucides a beaucoup de sens, mais la dépendance aux sucres, c’est quelque chose avec lequel j’ai beaucoup de mal et malheureusement quelque chose dont on est beaucoup, beaucoup de victimes. Alors, j’ai utilisé le jeûne intermittent, l’autorégulation. J’ai même été jusqu’à ce qu’on appelle la cétose.

C’est le moment où le corps apprend à vraiment fonctionner sur les graisses et plus du tout sur les sucres. Et je dois dire que ça me convenait hyper bien. Beaucoup, beaucoup de lucidité et beaucoup de clarté mentale. J’ai beaucoup moins de problèmes de fatigue.

Vous savez, à une époque, j’avais des coups mou toute la journée, plusieurs fois par jour, au point même de devoir faire une sieste. Avoir mes yeux qui se fermaient comme ça au milieu de la journée, c’était juste horrible. Et tout ça a disparu avec ma façon de manger.

Bref, je suis pas en train de vous dire que c’est un tableau tout rose. Mais clairement, quand je vois d’où je viens et où je suis arrivé, je me dis qu’il y a une super évolution. Et puis, j’ai recommencé le basket. Début août,

je me suis dit pour le fun, ce serait super cool d’aller retaper la balle avec les copains. J’ai repris un niveau qui est correct, donc ça joue quand même sérieusement. Les entraînements durent 2 h et on en voit pas mal.

Et honnêtement, après plusieurs années sans jouer un petit peu d’anxiété quand même, je manquais de réflexes. Mais j’avais aussi peur parce que c’était des entraînements très différents de ce que je faisais d’habitude. 2 h d’entraînement où on bouge quasiment constamment.

On montre que très rarement à extrêmement haute intensité, mais on n’est jamais très bas non plus. Il faut vraiment apprendre à gérer ça. Et en plus, parfois au milieu, il y a quelques arrêts où on s’arrête totalement et il faut pouvoir redémarrer derrière tout ça.

C’est des efforts que je n’ai pas forcément l’habitude de faire dans mes entraînements habituels. Bon, du coup, je me dis il faut que je tienne 2 h en plus. Ça va être dur, ça va être intense, ça va être long… Il me faut des glucides. J’en ai mangé pour avoir de l’énergie et parfois pas les bons, parfois trop.

Et ça m’a causé du tort. Ben ouais, parce que cette anxiété était tellement là de devoir performer, de devoir tenir le coup pendant 2 h en plus des entraînements était très tard. Et donc, j’allais dormir tard. Je me levais tôt, j’étais fatigué.

Le lendemain, c’était vraiment chaud et donc un petit peu plus de glucides tout le temps. Au début, c’était juste avant l’entraînement. Et puis c’est devenu ah oui il m’en faut pour le soir, donc je vais en prendre un peu à 12 h. Et puis c’était entraînement Crossfit® et donc il faut que j’en prenne.

Puis j’ai basket après, donc je vais reprendre avant, pendant, et c’est devenu un petit peu de glucides à quasiment chaque repas. Sauf que ça ne me correspond pas. Ça ne va pas et d’ailleurs, je pense très sincèrement que ça ne va pas à la plupart d’entre nous d’être sur un excédent de glucides constant.

Alors j’ai quand même été dans la modération. Je mange très peu de choses à index glycémique élevé, peu de produits transformés. C’était plus sur des fruits, un peu de patates douces, parfois du riz. Ça restait très, très sain.

Oui, mais les problèmes de l’excès de glucides sont quand même arrivé. Mon anxiété, *Fiuuuu* elle est remontée bien bien haute, ma gestion de la faim, c’était quasiment foutu. Il fallait que je mange quasiment toutes les 3 h en journée et c’était très, très difficile de jeûner le matin alors que c’est quelque chose que j’aime faire sincèrement.

Et puis, quand je mangeais un repas sans glucides, ce truc que vous connaissez bien l’impression de pas avoir mangé. C’était dingue alors que je prenais des repas totalement habituels et je me dis maintenant, il faut que je mange encore.

Je mangeais deux morceaux de pomme, c’était bon. Mon corps m’a dit ça va, tu as eu tes sucres, on peut y aller; un truc de fou. Le changement a été radical et les conséquences, pas que marrantes. Et franchement, j’ai cherché pendant des semaines des moyens d’avoir quand même mon énergie au basket, de redescendre mon anxiété, de manger.

Oui, suffisamment de glucides pour pouvoir performer, mais pas trop pour être bien dans la peau. Ça m’a vraiment demandé beaucoup d’ajustements. Et enfin, maintenant, on est en début février. Je peux dire que j’ai trouvé ce qui me va.

C’est bon, c’est fait, ça va mieux et j’ai envie de vous raconter comment j’ai fait. En gros, à un moment donné, j’ai dit stop. Je me sentais complètement englué dans ce truc des glucides tout le temps, de la fatigue, de l’anxiété qui remonte et de l’incapacité à gérer ma faim.

Ça me rendait fou. J’ai dit Je ne veux pas revenir en arrière, faut que je trouve un moyen de changer. Et ça a été la première chose. J’ai pris la décision de changer. À partir de là, il faut quand même trouver ce qui fonctionne.

Mais au moins, j’ai commencé à mettre des choses en place. Je ne suis pas resté dans le statu quo de ce qui ne me convenait pas. La deuxième chose que j’ai mis en place, c’est de reprendre un jeûne intermittent léger dans un premier temps, rien que retrouver 12 h systématiquement.

Et puis progressivement, plutôt vers treize, quatorze, parfois 15 h de jeunes après mon dernier repas du soir. Ça m’a fait un bien fou, mais ça n’a pas été facile. Je dois être très honnête parce que quand on est dépendant en glucides, on a beaucoup plus de mal à se passer d’un repas, même si ce n’est qu’une heure ou

deux. Quand on a faim, ON A FAIM! C’est un truc de fou, alors que franchement, quand je suis plutôt sur le jeune et sur la capacité à gérer les graisses, quand j’ai faim, je peux juste boire un verre d’eau et attendre 1 h ou deux de plus sans problème.

Et pour m’aider à jeûner, j’ai quand même utilisé une technique qui fonctionne super bien, c’est le café gras. Moi, je prends du déca la plupart du temps, mais vous pourriez le faire avec du café et je connais même d’autres personnes qui le font avec le thé.

C’est quoi la logique? C’est de mettre dans cette boisson chaude un peu d’huile de coco ou de l’huile MCT pour pouvoir avoir justement des triglycérides à chaîne moyenne rapidement disponibles, qui vont nourrir notre cerveau, nous donner de la lucidité, de la clarté mentale, nous éveiller aussi, en plus du café et du thé, bien entendu, et qui vont

nous permettre de souffler, d’avoir une énergie diffuse et pouvoir beaucoup mieux fonctionner. En gros, ce que j’ai fait, c’est que j’ai commencé à jeûner le matin. Naturellement, quand j’avais soif, je buvais de l’eau. Et puis, après 1 h ou 2 h, quand je sentais que je commençais à avoir un peu les gargouillis, le moment où mon corps me dit : à propos ça me ferait plaisir que tu manges. Ce n’est pas vraiment de la fin, c’est une habitude ou ça peut-être aussi une vidange gastrique, le moment où l’estomac se vide et où on va pouvoir justement le laisser un peu au repos.

C’est ce genre de choses qui, en fait, sont bonnes pour nous et pour tenir le coup là dessus. Et bien, boissons chaudes, huile de coco, ça m’a vraiment permis de tenir 1 h, 2 h et parfois jusqu’à 4 h de plus.

Alors, en quantité, je mets une demi cuillère à café, c’est vraiment pas grand chose. Et très honnêtement, ça suffit. J’ai aussi essayé sur les recommandations de plusieurs spécialistes. Le beurre et le ghee, c’est du beurre clarifié et ça fonctionne pas mal aussi.

Mais je dois avouer que j’ai une petite préférence pour l’huile de coco. Si vous voulez que je vous en dit plus sur le principe du café gras et de comment ça fonctionne, comment l’utiliser, etc. Le pourquoi du comment je peux tout vous expliquer dans une vidéo, il vous suffit de me le dire en commentaire.

La chose suivante que j’ai faite pour sortir de cette habitude, de cette nécessité des glucides constamment, c’est de les remettre uniquement avant le sport. Ça m’a demandé un peu de discipline pendant les deux ou trois premiers jours, je l’avoue.

Mais après, ça a été glucides uniquement avant le sport, que ce soit les petites galettes de riz que j’aime bien, que ce soient les patates douces, que ce soit le fruit, etc. Tout ça avant le sport pour avoir l’énergie quand je vais m’entraîner, que ce soit en Crossfit®, en renforcement musculaire ou au basket, mais pas suffisamment que

pour nourrir mon anxiété, m’empêcher de dormir et me re-rendre dépendant. Là dessus, j’ai trouvé une petite recette super sympa pour tenir le coup pendant mes heures de basket et en fait, elle était sous mon nez. Ça fait des années que je fais le même petit dej à ma femme parce qu’elle adore ça.

Je lui fais des crêpes à la farine de riz, lait d’amande ou lait de coco, un œuf, un petit peu de banane écrasée pour donner un bon goût et je l’utilise simplement sur la poêle avec un peu d’huile de coco.

Elle met soit un peu de fruits dedans, soit elle les mange telle qu’elle est. En fait, j’ai testé ça et ça m’a donné une super énergie diffuse pour pouvoir tenir mes 2 h d’entraînement. Et en cas de besoin, j’ai toujours une orange dans mon sac, voire une boisson de l’effort comme ça.

Si j’ai vraiment une nécessité de sucre au milieu de l’entraînement, je peux quand même toujours aller puiser dedans. Mais depuis que je fais ça, ce n’est pas encore arrivé. Mais j’ai déjà parlé du fait de déplacer des glucides avant l’entraînement pour justement se débarrasser de l’habitude du sucre, voire de l’addiction au sucre.

Si vous voulez voir la vidéo, je la mettrait dans la fiche et dans la description de celle ci. La dernière chose que j’ai faite, qui m’a beaucoup aidé, ça a été d’alléger mon repas du soir. J’avais tendance, comme j’étais très haut en anxiété, à surcompenser en mangeant un peu trop le soir pour justement m’éteindre un peu et bien

dormir. En fait, c’est un mauvais calcul parce qu’on se lève du coup fatigué le lendemain. De quoi est ce qu’on a envie quand on est fatigué le matin? Bien de sucre et du café. Et du coup, on reprend le cercle vicieux.

Et ça, c’est vraiment ce que je voulais casser. Donc, je me suis discipliné pareil pendant trois ou quatre jours. Ça n’a pas été évident, mais j’ai mangé plus léger le soir, des viandes moins grasses que j’accompagnais souvent d’un petit peu trop de sauce ou trop de légumes cuits qui sont quand même globalement plus riches.

Et j’ai ajouté un peu de crudités. J’ai équilibré tout ça de manière à ne pas avoir de sensation de faim. Mais ne pas non plus sortir du repas avec le ventre complètement explosé et me lever le lendemain matin avec les conséquences de ça.

Et la toute dernière chose que je fais est un peu plus subtile, mais elle fonctionne extrêmement bien. C’est qu’entre deux repas, quand j’ai l’impression d’avoir faim. Je prends le temps de me poser la question est ce que tu as vraiment faim parce que tu manques d’énergie?

Ou est ce que tu as faim? Parce que tu es dans une habitude, que tu t’en ennuie ou que simplement t’as envie de manger quelque chose? Je prends une minute pour me poser cette question là et à chaque fois que je réponds par autre chose que oui, je manque d’énergie, j’ai besoin de manger, alors je ne mange

pas. Je triche un petit peu, parfois en prenant un déca, un thé ou une eau pétillante à laquelle je donne du goût avec de la menthe et du citron, parce que ça me donne un goût en bouche et que ça calme un peu cette envie là.

Mais. Je ne mange pas, je me discipline parce que ça demande une vraie discipline pour ne pas manger quand je n’ai pas faim et très honnêtement, je me sens beaucoup, beaucoup mieux. Ici, il est 11 h du matin, j’ai attendu 10 h et demie pour manger.

J’ai mangé hyper léger et je me sens super bien alors que je vais être très honnête avec vous. J’ai passé une nuit super compliquée. Je suis allé dormir très tard. Mon fils a eu besoin de moi. Bref, je suis clairement en manque de sommeil et malgré ça, je peux très bien fonctionner.

Je n’ai même pas envie de manger du sucre. J’ai pas envie de dépendre du café et ça, c’est exceptionnel. C’est quelque chose que j’ai envie aussi que vous viviez. J’ai deux vidéos de plus qui vont beaucoup vous intéresser.

Il y a celle ci sur comment se débarrasser de l’addiction au sucre et celle là pour les utiliser idéalement avant l’entraînement. Si vous voulez aller plus loin dans la logique de l’alimentation anti-inflammatoire, mon guide gratuit de quinze pages avec des recettes et un maximum de conseils, est juste là. Manger pour votre énergie et profiter

pleinement de votre vie sans addiction aux sucres, j’espère.

 

PEACE!

 

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