ALIMENTATION DES ENFANTS : La pire erreur des parents
Dans cette vidéo, je vais vous révéler l’erreur que la plupart de nos parents ont faite avec nous et qu’on a bien souvent tendance à répéter avec nos propres enfants. Cette erreur dramatique amène à des troubles du comportement alimentaire comme l’incapacité à laisser dans son assiette, la disparition de la sensation de faim au profit des fringales et compulsions alimentaires ou encore le fait de rechercher du réconfort dans l’alimentation, souvent sucrée.
Dans cette vidéo, je vais vous révéler l’erreur que la plupart de nos parents ont faites avec nous et qu’on a bien souvent tendance à répéter avec nos propres enfants. On sait aujourd’hui que manger trop de sucre, c’est mauvais pour la santé et ça peut aussi l’être pour le développement.
Mais on pourrait argumenter que quand on est en pleine croissance, on a besoin d’énergie pour jouer, pour apprendre et pour bien grandir. On nous répète aussi que les produits industriels sont en danger également, mais certains restent acceptables et en plus, ils font gagner du temps à tout le monde alors qu’elle est la pire chose que l’on puisse
faire avec l’alimentation de nos enfants. Et comment pouvons nous les protéger d’un paquet de troubles alimentaires que je vois chez les adultes maintenant? J’ai 35 ans et je me suis débattu une bonne partie de ma vie avec des troubles alimentaires, avec une relation conflictuelle avec la nourriture, avec des pulsions que je ne parviens pas vraiment à gérer
et une envie réelle de me réfugier dans la nourriture quand je suis dans des émotions négatives. Et je suis coach depuis douze ans maintenant, spécialisé dans l’alimentation depuis plusieurs années, j’ai coaché des centaines de personnes qui m’ont dit elle aussi avoir des problèmes à gérer ça.
Si vous saviez le nombre de gens qui ont le réflexe d’aller dans le frigo quand ils s’embêtent, le nombre de personnes qui, forcément, célèbrent quelque chose avec du sucre. Le nombre d’adultes qui ont des réactions d’enfant quand on leur remet leur collation préférée devant les yeux.
Je suis absolument convaincu que mes parents voulaient pas mal faire, mais ils ont créé quelque chose de malsain chez moi avec la nourriture. Soyons bien honnêtes, je l’ai renforcé moi même quand j’étais plus grand, mais je suis convaincu que si on attaque ce problème avant qu’il arrive dès la petite enfance, on peut faire des adultes beaucoup plus
sains, beaucoup mieux dans leur peau et avec un meilleur rapport à la nourriture pour toute leur vie. En fait, la pire chose que l’on puisse faire dans l’alimentation de nos enfants est de lier une émotion à la nourriture, quelle qu’elle soit.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas passer des bons moments. Je ne dis pas qu’il ne faut pas profiter d’un bon repas ensemble. Au contraire, ça, ça fait entièrement partie de la vie. Mais quand on commence à faire du chantage sur l’alimentation, quand on commence à s’y réconforter parce qu’on est triste, quand on mange, parce qu’on
s’ennuie ou quand on compense de la colère ou de la frustration sur des collations sucrées. Là, on a vraiment un problème. Avant de vous donner les trois exemples les plus choquants et comment faire autrement, j’ai envie de vous proposer un rappel.
Je sais que ce n’est qu’un rappel théorique qui peut sembler un peu dingue pour certains. Et pourtant, il est fondamental. À la base, nous mangeons pour une raison avoir de l’énergie. C’est une accumulation de calories, de protéines, de graisses, de glucides qui vont nous permettre de bien fonctionner, de bien récupérer, de pouvoir fournir les efforts physiques
nécessaires, d’avoir l’utilisation de notre cerveau. C’est à ça, avant tout, que sert la nourriture. Bien sûr, là dessus, on a ajouté la dimension sociale. Partager un bon repas, se rejoindre pour boire un verre. Toutes ces choses font partie maintenant de notre société et c’est quelque chose de sain.
Ça fait d’ailleurs très longtemps que ça existe. Le fait de se retrouver le soir autour du résultat de la chasse ou de la cueillette pour échanger, se raconter la journée, passer un bon moment ensemble. Mais au cours des deux ou trois dernières générations, je pense que l’abus de sucre, de produits industriels et de choses réconfortantes que l’on
a à disposition constamment ont complètement brouillé les signaux. C’est très, très différent de festoyer ensemble autour d’un bon repas et d’être tout seul à 15 h chez soi et de se faire une collation sucrée juste parce qu’on n’a rien à faire.
Ça n’a rien à voir de prendre 2 h à préparer un super bon repas en famille et puis le manger autour de la table en discutant que de grignoter à 22 h devant la télé pour faire passer une frustration non exprimée dans la journée.
Et des exemples comme ça, il y en a encore plein. Mais j’ai relevé trois grandes choses que l’on a tendance à trop faire avec nos enfants et qui ont le plus d’impact sur nous en tant qu’adulte. La toute première est super courante.
C’est fini ton assiette! Et t’auras un dessert. Alors, juste le principe de finir son assiette, on parlera du chantage avec le dessert après. Mais l’idée de finir son assiette, ça n’a aucun sens. Je vais dire si on a plus faim.
Stop! Justement, il faut apprendre à pouvoir s’autoréguler. Pour ma part, on m’a toujours fait finir mon assiette et en plus, il y avait un peu un concours à celui qui mangeait le plus entre ma famille et mon frère, etc.
On était six, il y avait toujours beaucoup à manger sur la table et je sais que ça partait un peu en freestyle de ce côté là. Et pour ma part, j’avais déjà tendance, en tant qu’enfant, à manger au delà du raisonnable.
Alors je vous passe les heures passées devant les champignons, je ne pouvais pas blairer avec lesquels j’avais carrément envie de vomir et je suis resté devant des assiettes de champignons pendant des après midi entières. C’était atroce. D’ailleurs, ça m’a laissé un traumatisme encore maintenant.
a 35 ans, je suis en train d’essayer de réapprendre à manger des champignons. Mais j’ai un problème plus grave, c’est que je suis quasiment incapable de laisser quelque chose dans mon assiette, que j’ai encore faim ou pas faim. Ici, il y a le plat devant moi, même si mon assiette est finie.
Quand je vois la nourriture, je me dis OK, il en reste, il faut manger. Et ce réflexe là, il est vraiment ancré en moi. C’est super difficile de m’en défaire, ça me demande beaucoup de conscience. Alors commençons avec nos enfants par leur dire mange
si tu as encore faim, si tu n’as plus faim, tu t’arrêtes. Quand notre fils nous dit J’en veux plus dans mon assiette, on lui dit Mange déjà ça. Si tu n’as plus faim, arrêtes toi en cours de route et si tu as encore faim, on te resservira avec plaisir.
En fait, il faut que tout soit sain, que toutes les issues possibles soient acceptables et qu’elles se passent bien. Maintenant, si vous êtes dans la même situation que moi en tant qu’adulte, qu’est ce que vous pouvez faire? Il y a deux solutions que moi j’ai mis en place et que j’ai trouvé assez intéressant.
La première est évidente, c’est de ne pas laisser le plat sur la table. Ça, vous l’avez bien compris. Mais moi, ce que j’aime faire aussi, c’est me faire des petites portions et de me resservir seulement si nécessaire, ce que je vais faire.
Je vais me servir une assiette raisonnable et je vais mettre le reste dans un tupperware, dans une casserole fermée au frigo. Hors de ma vue. Genre OK, c’est pour demain. Je vais aller calmement manger mon assiette et puis attendre cinq bonnes minutes, parfois plus.
On va parler avec ma femme, on va lire un livre avec mon fils, on va prendre le temps et si j’ai encore faim, alors il faut faire la démarche d’aller dans le Tupperware qui est dans le frigo, de se resservir, etc.
Et par petites quantités, pour avoir le temps de laisser la société arriver, de la ressentir. Et puis de me laisser l’opportunité de m’écouter et pas de tout enfourné. La deuxième chose, j’en ai parlé déjà un peu avant, c’est cette notion de chantage.
Si tu finis ton assiette, tu auras telle chose. Si tu es sage, tu auras telle chose. On arrive du coup dans un système de chantage et de récompense ou du coup, l’alimentation devient le Graal que l’on va pouvoir obtenir si on est gentil ou autre.
Et à chaque fois ou presque, à chaque fois, ça va se passer sur une notion de quelque chose de sucré. Par exemple, dessert après le repas ou si t’es gentil, on ira manger une glace, etc. Etc. Et cette notion de récompense est déjà naturellement très présente dans le sucre.
Alors, si nous, on l’ajoute au niveau émotionnel avec nos enfants, là, ça devient carrément dingue. Du coup, qu’est ce qu’on va faire en tant qu’ados ou qu’adulte? J’ai commencé très tôt à le faire et c’est toujours compliqué maintenant.
C’est que quand je vais me sentir pas bien, eh bien je vais aller manger ces aliments qui me récompensent, que j’associe à des choses positives, à des sentiments agréables. Puisque je ne suis pas bien, je vais aller chercher un sentiment agréable dans la nourriture alors que ça n’a aucun sens de, d’une part, aller chercher ça en moi
Et puis, je devrais identifier pourquoi je ne suis pas bien et essayer de régler le problème. Mais au lieu de ça, on a tendance à le masquer avec ces souvenirs d’enfance ou d’autres sensations. Donc, la première chose à faire avec nos enfants par rapport à ça, c’est de faire en sorte que l’alimentation ne soit jamais une récompense
C’est juste par plaisir que l’on va passer un bon moment autour d’un bon repas qui d’ailleurs ne doit pas forcément être sucré. Et le dessert ne devrait jamais être une récompense. Et entre parenthèse, je pense très sincèrement qu’on ne devrait pas prendre de dessert les premières années.
Pourquoi? Parce qu’en fait, ça nous apprend qu’il faut soit laisser de la place pour quelque chose après, soit qu’il faut se forcer à manger quelque chose de sucré après le repas. Ça n’a pas beaucoup de sens en terme de digestion, de système nerveux, etc.
Mais si on pense juste à ce que ça crée au niveau psychologique, je pense que le dessert sucré après le repas salé ne devrait pas exister. Et si vous êtes maintenant adulte et que vous avez tendance, vous aussi, à vous réconforter par l’alimentation?
Peut être lié à un souvenir d’enfance? Eh bien, j’en parlerai au prochain point. Parce que, justement, le point numéro trois, ça va être d’associer une émotion, qu’elle soit positive ou négative, directement avec l’alimentation, et je vais vous donner de bêtes exemples qu’on a tous tendance à mettre en place.
Bravo pour ton bulletin! On va aller manger une glace, récompense. Ooooh tu es triste mon chéri, viens je vais te faire ton gâteau préféré. Tristesse, réconfort et je vais même aller plus loin. J’ai vu quelque chose de pire.
J’ai vu un enfant surexcité, nerveux, qui faisait des bêtises, à qui on a donné un morceau de pain pour qu’il aille se calmer. Genre tiens, voilà du pain, mange le, tu vas pouvoir nous laisser tranquille un moment. Wow!
À partir du moment où on lit la récompense, le réconfort ou le fait de gérer une émotion, quelle qu’elle soit, avec l’alimentation, on crée tout de suite chez l’enfant quelque chose de dramatique dont il va mettre des années, voire une vie, à se défaire.
Ensuite, une glace ne devrait pas être une récompense, un gâteau ne devrait pas être un réconfort et un morceau de pain ne devrait pas être un moyen de se calmer. Toutes ces choses là, on devrait les manger si on le souhaite, par plaisir pur et dur, par choix intentionnel et jamais en compensation de quelque chose.
Et je sais que c’est difficile. Je le sais, je le vois, je le vis tous les jours et je coache des centaines de personnes qui sont dans cette difficulté là. Mais on peut tellement faire mieux. Et si vous ne le faites pas pour vous.
Faites le pour vos enfants. Vous avez eu des difficultés avec l’alimentation, tout comme moi, alors évitons ça à nos enfants qui, eux, n’ont rien demandé et qui peuvent et méritent une meilleure vie. Et je vous le dis, c’est un challenge, c’est un challenge du quotidien.
Nous, avec ma femme, on a décidé de ne jamais créer cette notion de chantage, d’émotions, etc. Avec l’alimentation, et ça demande de tout déconstruire par rapport à ce qu’on a appris. Ce qu’on fait, c’est qu’on se coach l’un l’autre.
Donc, on essaye au maximum de donner les bonnes informations et la bonne façon de faire à notre enfant. Et dès qu’on sent qu’il y a une notion d’émotion ou de récompense ou de quoi que ce soit, on interroge l’autre pour le dire qu’est ce que toi t’en penses?
Est ce que je l’ai bien dit? Est ce que je peux mieux le dire? Et on fait super gaffe à ça. Alors oui, c’est vrai, ça demande de l’énergie, ça demande de l’attention. Mais c’est un combat qu’on a choisi de mener.
Parce que quand je vois la différence typiquement entre ma femme qui a pour ainsi dire aucun émotionnel avec la nourriture et moi qui me débat avec ça depuis toute ma vie, je me dis que c’est vraiment quelque chose qu’on doit apprendre à notre fils.
Et je pense qu’on devrait tous, tous, tous, tous tous faire pareil. Maintenant, si vous êtes adulte et que vous vous débattez avec ça, que faire? Il y a plusieurs solutions et la première, c’est de prendre conscience du problème.
C’est de se rendre compte de nos propres mécanismes. Quand je suis triste, je fais ça quand je m’ennuie, je fais ça quand j’ai envie de me réconforter. Je fais ça, tous ces mécanismes. Cette prise de recul dessus va nous permettre de les identifier et puis de s’attaquer au problème.
La chose suivante, c’est de créer un temps de tampon. Ça veut dire que quand j’observe la situation exemple je m’ennuie, je vais vers le frigo. J’arrive à prendre du recul. Il faut que je mette une seconde pour réfléchir.
Il ne faut pas que je me dise je suis triste, je mange; je m’embête, vais dans le frigo. Il faut que j’arrive à mettre. Je m’embête. Je réfléchis une seconde. Et puis, je vais dans le frigo ou pas.
Et à ce moment là, pendant ce temps de tampon, je me demande si ce que je vais faire va m’aider à régler le problème. Si j’ai faim, oui, ça va m’aider à régler le problème. Donc surtout, je vais manger.
Mais si je suis triste, en colère, frustrée, si j’ai envie de me récompenser ou peu importe et que c’est pour ces raisons là que je vais aller manger quelque chose, alors je peux me dire que j’en fais le choix conscient.
OK, soit. Non, ben non. En fait, ça ne va pas m’aider à régler le problème. Au contraire, ça va le masquer. Je vais faire croire à mon corps que je suis dans une meilleure émotion alors que ce n’est pas du tout le cas.
En plus, vous savez ce qui se passe la plupart du temps après avoir bouffé ces trucs dans des mauvaises conditions, eh bien, c’est qu’on se sent carrément pire après. L’étape d’après, c’est de se dire pourquoi est ce que je me suis senti comme ça et qu’est ce que je peux faire pour régler le problème de fond?
Ça, c’est un autre débat, c’est un autre chemin, mais c’est là qu’est la clé final. Quand je peux prendre du recul sur la situation, créer un temps tampon, prendre une décision volontaire et puis me dire je vais m’attaquer au problème, alors là, je commence à résoudre ma vie entière.
Et oui, ma vie entière, c’est un chemin. J’y suis toujours. J’ai 35 ans, je coach depuis douze ans et je suis spécialisé dans l’alimentation anti-inflammatoire depuis des années. Et malgré tout, ça reste quelque chose avec lequel je me débat encore parfois.
Mais si vous êtes toujours là, moment là de la vidéo, c’est que vous aussi vous voulez faire beaucoup mieux. Et d’abord, j’ai envie de prendre quelques secondes pour vous féliciter. Je pense que c’est avec ce message et cette façon de faire que l’on va pouvoir faire beaucoup mieux pour nous et pour la génération prochaine.
Si on leur donne les bons réflexes, les bonnes habitudes, les bons ancrages. Vous savez, ce qui va se passer, c’est que eux, ils vont faire beaucoup mieux pour eux mêmes, mais aussi pour la génération d’après et ainsi de suite.
Et vous et moi, ensemble, on améliore un tout petit peu le monde. Pour aller plus loin vers les meilleurs choix alimentaires dans une logique anti-inflammatoire. Je vous ai préparé avec Nath un guide complet qui va vous donner des liste d’aliments à privilégier, à supprimer ou à remplacer.
En tout cas, quelques recettes également. C’est vraiment un guide hyper hyper complet. Il est entièrement gratuit ou peu. Cliquez sur le lien qui est juste là pour le recevoir. J’ai parlé de la gestion des fringales, des gros coups de faim.
Dans une autre vidéo, je pense qu’elle va beaucoup vous intéresser et je la mets juste ici. Prenez soin de vous manger pour votre énergie, profiter pleinement de votre vie et rendre vos enfants très heureux.
PEACE!